Bien-être

Les règles

Les règles: écoulement périodique d’un fluide biologique complexe composé de sang, de sécrétions vaginales et de cellules endometriales de la paroi utérin, évacué par le vagin. – Wikipedia 

Dans ma culotte

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Notre quotidien

Plus ou moins tous les moins, douloureuses ou pas, elles reviennent. Un cycle incessant qui nous rappelle que nous portons la vie, mais aussi le poids de la nôtre. Oui, parce que ce n’est pas facile d’être une femme aujourd’hui. Malgré toutes les avancées, il y a comme une lassitude qui s’installe à force de combats et de révoltes. 

Un combat mené depuis des années et toujours pas gagné, concerne la composition de nos protections périodiques. 

Un peu d’histoire

Pour remettre les choses dans leur contexte, on va revenir aux prémices de nos fameuses protections hygiéniques. Parce qu’au commencement, elles n’étaient pas du tout comme ça.
Des petits bâtonnets enroulés de bandelettes de lin ou de laine étaient utilisés comme tampons menstruels au temps de l’Egypte ancienne. A l’époque de Marie-Antoinette, dans les familles bourgeoises, il y avait des chauffoirs, c’est-à-dire des linges de coton, de laine ou de lin, parfois brodés aux armes des comtesses et des marquises. On les maintenait avec des ceintures de tissus enroulées sous les jupes, culottes fendues et jupons. A la fin du XIXe siècle, sont commercialisées des ceintures sanitaires qui ressemblent à des porte-jarretelles, parfois en caoutchouc et permettent de retenir des bandes de tissu absorbant de façon plus adaptée. Ensuite, apparaissent pendant la Première guerre mondiale, les premières serviettes jetables utilisées par les infirmières confectionnées avec des bandes d’ouate enroulées dans des compresses de gaze. C’est en 1937, que sont commercialisés les premiers tampons sous la marque Tampax. Après la seconde guerre mondiale, le tampon se démocratise réellement. La première cup, elle remonte à 1930 sous le nom de Tassette. Mais ce n’est que depuis quelques années qu’il y a un véritable engouement pour cette protection.

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La réalité

Un essai clinique mené par 60 millions de consommateurs en février 2019, pointe du doigt la composition des produits intimes. Au total, 15 références, bio ou non, ont été analysées. Résultats : des traces de pesticides et de dioxines ont été retrouvées dans les tampons et serviettes. 

Le lindane et le quintozène sont deux pesticides dont l’usage est interdit en Europe depuis 2000, mais pourtant présents dans des serviettes hygiéniques et des protège-slips commercialisés en France… On y retrouve également du glyphosate, un herbicide.

La présence de phtalates, produits chimiques dérivés de l’acide phtalique, a été mise en évidence dans certaines protections féminines (protège-slips, tampons, serviettes). Il faut savoir que certains phtalates, considérés comme des perturbateurs endocriniens, sont suspectés d’altérer la fertilité, mais aussi d’être cancérigènes.

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Les alternatives

Aujourd’hui, il existe des alternatives aux protections « classiques ». Des tampons bio, avec du coton biologique donc sans pesticides mais pouvant être contaminés pendant la fabrication. Les cups, normalement de qualité médicale mais nous n’avons pas encore assez de recul nécessaire pour savoir si elles pourraient causer un choc toxique. Les serviettes bio lavables, moins pratiques qu’un tampon (selon moi), mais définitivement plus safe et les culottes menstruelles dans la même lignée.

Et vous que portez vous ? Pourquoi ?

Reportage à voir « tampon, un ennemi intime », d’Audrey Gloaguen

Thia

4 commentaires

  • Njoh

    Bonjour Thia, merci pour cet article. Je parte les serviettes bio jetables. Les lavables j’ai essayé pendant une période, mais pas du tout pratique.
    Je ne suis pas à l’aise avec les tampons. Et le cup, trop galère… donc je suis revenue au serviettes jetables, je suis obligée de les changer toutes les heures. C’est horrible!

  • Jess

    Hello! Je pratique le flux instinctif libre la journée quand je suis chez moi et quand je sors pour aller bosser ou autre j’utilise la cup menstruelle Et pour finir, la nuit je porte une serviette hygiénique en tissus.

  • Malika Giberné

    Re Bonjour!!

    Pour l’instant je suis au stade de serviette hygiénique et je l’ai toujours été.
    Durant l’année j’ai pensé tenter la cup mais j’avoue que l’idée d’avoir un objet dans mon vagin ne me tente pas spécialement, c’est bien pour cela que je n’ai jamais tester le tampon.
    Je préfèrerais toujours un moyen externe.
    C’est un objectif de passer à la serviette réutilisable et également la culotte menstruelle. :]
    Je pense que ca pourrait me convenir et m’aider à être toujours plus dans ma démarche éco-responsable et plus saine pour mon corps.

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